Études et témoignages
Editors : | Authors : |
Bakker Teatske Dietsch Laurent Ruault Claire |
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Year : | 2019 |
Support mechanisms for agroecological transitions: from technology transfer to developing local innovation processes
In this cross-cutting capitalization, three support mechanisms for agroecological transitions, implemented and tested by AVSF in Madagascar, Togo and Honduras, were compared in order to identify learning opportunities for their improvement. The comparative analysis of these experiences shows that, in order to improve the effectiveness, relevance and efficiency of support mechanisms for agroecological transitions, it is important to better understand and take into account the social dimensions involved in the processes of change in practices.
The activities, tools and approaches to be implemented must be considered in accordance with their utility with regard to the collective processes specific to smallholders in seeking solutions to problems as they arise. It is particularly important to link actions supporting change in practices as such with actions and strategies designed to address the constraints that preclude their adoption.
These mechanisms for supporting change in practices must be justified in accordance with their impacts on the effectiveness, (frequency of discussions and number of participants) and quality (issues discussed, diversity of ideas and experiences used to solve a given problem) of discussions within local social groups, which are identified as determining factors in change processes.
It also seems necessary to re-think the role and posture of the development agents in charge of these mechanisms (from « technical extension agents » to « facilitators of change processes ») to provide them with analysis capacities (from the social sciences) and methodological tools to support reflection.
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Les dispositifs d’appui aux transitions agroécologiques : du transfert de technologies à la dynamisation de processus locaux d’innovation
Capitalisation d’expériences d’AVSF à Madagascar, au Togo et au Honduras
Dans cette capitalisation transversale, trois dispositifs d’appui aux transitions agroécologiques mis en œuvre et expérimentés par AVSF à Madagascar, au Togo et au Honduras ont été mis en parallèle afin d’en dégager des apprentissages pour leur amélioration. L’analyse croisée de ces expériences met en évidence que pour améliorer l’efficacité, la pertinence et l’efficience des dispositifs d’appui aux transitions agroécologiques il est important de mieux connaitre et prendre en compte les dimensions sociales en jeu dans les processus de changements de pratiques.
Les activités, outils et démarches à mettre en place, doivent être raisonnés en fonction de leur utilité au regard des processus collectifs propres aux paysan·ne·s de recherche de solution aux problèmes tels qu’ils se les posent. En particulier, ressort l’importance d’articuler les actions d’accompagnement au changement de pratiques proprement dites avec des actions et stratégies destinées à agir sur des contraintes à leur adoption.
Ces dispositifs d’appui au changement de pratiques doivent être raisonnées en fonction des effets qu’ils produisent sur l’intensité (fréquence des dialogues et quantité de personnes qui y participent) et la qualité (objets de débat, diversité d’idées et d’expériences mises à contribution, pour résoudre un problème déterminé) des dialogues au sein des groupes sociaux locaux, lesquels sont identifiés comme facteurs déterminants des processus de changement.
Il apparaît aussi nécessaire de réviser le rôle et la posture des agents de développement en charge de ces dispositifs (de “diffuseurs de techniques” à “accompagnateurs de processus de changement”), de les doter de moyens d’analyse (issus des sciences sociales) et d’outils méthodologiques d’aide à la réflexion.