En partenariat avec les Districts, les comités populaires, le NIAHS et l'Union des femmes
Dans les zones montagneuses du nord du Vietnam, difficiles d’accès et principalement peuplées d’ethnies minoritaires, des « poches de pauvreté » subsistent toujours, zones dans lesquelles de nombreuses familles rurales vivent encore en-dessous du seuil national de pauvreté.
Les paysans qui habitent ces régions pratiquent essentiellement l’agriculture et l’élevage, pour leur propre subsistance, produisant riz, manioc, légumes, thé, volailles, porcs, etc. Parmi ces productions, l’élevage des petites espèces comme les poulets ou les porcs, revêt une importance particulière, car il représente à la fois une source de protéines de qualité, une réserve financière facile à mobiliser, et une opportunité de diversifier les revenus en cas de mauvaise récolte. Avec quelques apports techniques, sa rentabilité peut facilement être améliorée, sans exiger un investissement trop lourd. Malheureusement, nombreuses sont les contraintes qui limitent un tel développement, au nombre desquelles figurent en tout premier lieu les maladies animales. Le manque de technicité des paysans, leur isolement, ainsi que l’insuffisance des services d’appui à l’élevage, se font également lourdement ressentir.
C’est la raison pour laquelle AVSF met en œuvre dans ces zones, depuis de nombreuses années, un projet de « réduction de la pauvreté par le développement du petit élevage ». Les efforts sont concentrés sur l’amélioration des services de santé animale, la formation des paysans aux techniques d’élevage des poulets et des porcs (alimentation, habitat, reproduction, etc.), et le renforcement pérenne des services d’appui aux productions animales, tant publics que privés. Enfin, dans le but d’assurer une meilleure plus-value, le projet accompagne, dans sa phase actuelle, les éleveurs dans la recherche et l’organisation de marchés rémunérateurs, ainsi que dans la qualification sanitaire de leurs produits (création d’une certification « zone indemne de maladies »).
Ce projet, financé par l’agence suisse de coopération au développement (SDC), a déjà permis à plus de 1 600 familles d’améliorer notablement leurs revenus.