Collaboration AVSF / Merial France de fin 2012 à fin 2016.
Merial est un leader mondial en santé animale. Nous proposons une gamme complète de médicaments et de vaccins destinés à la prévention, la santé et le bien-être des animaux. Présent dans plus de 150 pays avec 6 900 collaborateurs, nous sommes un partenaire privilégié des vétérinaires et des organisations gouvernementales. Merial est aussi un acteur majeur dans la lutte contre les grandes épizooties à l’échelle internationale.
Pourquoi soutenez-vous les actions d’AVSF ?
Depuis toujours, Merial s’implique aux côtés des vétérinaires, notamment en soutenant des projets en faveur de la santé animale. Outre nos racines lyonnaises communes, nous partageons avec AVSF des engagements ambitieux :
- la protection de l’homme et l’animal, en renforçant les capacités de prévention, de surveillance et de lutte contre les maladies à fort impact et contre les zoonoses,
- l’amélioration de la santé, du bien-être et des performances des animaux,
- la collaboration durable avec les autorités publiques,
- la reconnaissance et la valorisation de la pratique vétérinaire,
- une vision long terme du développement.
Enfin, la solidarité est l’un des fondements de notre partenariat avec les vétérinaires français.
Comment cette collaboration s’inscrit-elle dans la mission de Merial ?
Les équipes d’AVSF et de Merial ont collaboré à partir de fin 2012, dans le cadre d’un projet sur trois ans, pour développer les productions animales et lutter contre les zoonoses dans 6 villages du sud-est cambodgien. C’est un projet concret, axé sur la prévention et la formation. Les domaines d’expertise de Merial (lutte contre les zoonoses, vaccination, parasitisme) sont mis à profit dans de nombreuses espèces : chiens, bovins, aviaire et porcs. Il promeut aussi les mesures de prévention et de biosécurité contre les risques inhérents aux élevages traditionnels.
En 2016, AVSF et Merial Opérations Business France ont renouvelé une 4e année de collaboration pour consolider les acquis dans les six villages de la province de Prey Veng.
Les résultats ont permis d’améliorer durablement l’état sanitaire des élevages et de faire progresser en moyenne de 30 à 50% les revenus de 350 familles :
- baisse de 31 % du taux de morbidité et de 19 % du taux de mortalité des poulets, baisse du taux de morbidité des porcs et des bovins respectivement de 16 % et 14 %,
- augmentation des productions animales, avec en moyenne 4 porcs et 176 poulets de plus par ménage, et augmentation des revenus de 30 à 50 % selon le type d’élevage.
Les éleveurs ont par ailleurs été formés à des activités économiques majeures tels la commercialisation groupée des productions, le microcrédit, ou encore l’épargne. Pour offrir aux villageois un accès durable aux produits nécessaires à leur activité, et pérenniser ces résultats, une boutique vétérinaire locale a été créée dans le cadre du projet.
Propos recueillis par Isabelle BARNAUD