En partenariat avec KURMI, CIOEC Cochabamba et des organisations de producteurs
Ce projet a été réalisé de 2012 à 2014.
Sur les hauts plateaux de Cochabamba en Bolivie, la production de pommes de terre représentait une part importante de la production avec, pour l’époque, un rendement national de 5,7 tonnes par hectare. Pourtant, il n’existait aucune filière qui permette de valoriser les semences paysannes de pommes de terre; la commercialisation des semences et des pommes de terre se limitait à la variété commerciale. Cela avait pour conséquence de limiter le développement socio-économique de la région. En effet, les revenus des producteurs étaient très bas : les intermédiaires leur achetaient les pommes de terre à un prix qui couvrait à peine 75% des coûts de production. Le prix d’achat des semences certifiées de pommes de terre couvrait en revanche 150% des coûts de production. Mais les organisations de producteurs n’avaient pas les capacités administratives pour pouvoir accéder à ces circuits de commercialisation. Aussi, la perte du patrimoine génétique et des savoirs ancestraux de la culture de pommes de terre était un problème pour les générations futures : sur 150 variétés de pommes de terre cultivées de façon paysanne, seules 30 restaient.
L’objectif du projet était ainsi de contribuer à réduire la pauvreté dans le département de Cochabamba par la valorisation des variétés de pommes de terre paysannes et par la dynamisation de sa filière de commercialisation.
Ce projet a bénéficié à 1000 familles de 19 organisations de producteurs, de coopératives de transformation et d’entreprises privées à responsabilité sociale. Il a concerné en particulier les communes de Morochata et Cocapata, des zones très confrontées à l’insécurité alimentaire et très touchées par le changement climatique.
Ce projet comportait deux axes d'action majeurs :
En résumé, ce projet a contribué à développer les capacités techniques et commerciales des organisations, les compétences des producteurs et les normes institutionnelles pour que les semences paysannes de pommes de terre deviennent un moteur au développement local, renforçant par la même occasion la résistance des populations au changement climatique dans le département de Cochabamba en Bolivie.
Le FOMIN (Fonds Multilatéral d'Investissement) a financé ce projet.
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