Hélène BRETHES s’est engagée pour AVSF en tant que bénévole. Elle nous décrit son expérience et les différentes activités qu’elle a mises en place.
Présente-toi en quelques mots, ton parcours…
J’ai 23 ans et je viens de Toulouse. Après avoir suivi des études de communication à l’IUT de Bordeaux, je suis aujourd’hui en Master en Sciences de l'information et de la communication à l’université de Rennes. Je suis aussi engagée en tant que bénévole dans plusieurs associations dont Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières. Ce n’est pas toujours facile de trouver du temps avec toutes ces activités, mais c’est tout le challenge !
Quel est ton rôle en tant que bénévole d’AVSF ?
Ma mission est de sensibiliser et d’informer les différents publics, notamment les étudiants, sur les thèmes d'actualité liés à l’association : l’agriculture paysanne, le changement climatique… Je suis par exemple intervenue dans des écoles primaires en réalisant des ateliers, des jeux, etc, avec les enfants.
J’ai également crée les Mardis Sans Frontières, une antenne d’AVSF à Rennes. Il s’agit d’organiser tous les premiers mardis du mois des cafés-débats autour de différentes thématiques. « Pourquoi et comment préserver l’agriculture familiale à travers le monde ? », « COP 21 – TAFTA », « Bio, la grande question » étaient nos précédents sujets de réflexion. Je m’occupe d’ailleurs de la recherche d’intervenants pour enrichir le débat et des relations presse pour la diffusion de l’évènement.
D’autre part, avec les autres bénévoles de Rennes, nous nous mobilisons pour collecter des dons pour AVSF via les Courses sans Frontières.
As-tu une anecdote à partager sur ton expérience avec AVSF ?
Lorsque je suis intervenue auprès d’une classe de primaire qui avait une option écologie, les élèves m’ont plutôt impressionnée. Lorsque j’ai demandé s’ils connaissaient un moyen d’éviter les pesticides, une fille a immédiatement levé la main pour me proposer les coccinelles comme réponse ! Je me souviens aussi d’un garçon qui m’a demandé si le métier d’agronome pour poissons existait. Je lui ai répondu que oui et dans une vague d’enthousiasme, il m’a rétorqué qu’il voulait devenir agronome pour poissons, comme s’il venait de trouver sa vocation. C’était plutôt amusant !
Propos recueillis par Marine FOULON