Projet mis en œuvre en partenariat avec VSF Belgique, ICD et ADESAH depuis fin 2016 et financé par l’Union Européenne
Les activités menées dans le cadre du projet Albarka ont permis de nombreuses avancées, nous citerons par exemple la réalisation d’infrastructures d’élevage (10 parcs de vaccination, 4 marchés à bétail) ; l’amélioration du maillage en points d’eau à travers la construction de 15 nouveaux forages solaires et la réhabilitation de 11 forages équipés en pompe solaire en milieu pastoral dans les régions de Tombouctou, Taoudéni et de Gao ; la dotation en petits ruminants ; la mise en place de poulaillers ou encore la régénération fourragère à travers l’ensemencement d’espèces fourragères (Cenchrus biflorus ou Cram cram) sur 100 ha en zone pastorale,….
Afin de développer des activités économiques et fournir de l’emploi aux jeunes, le programme prévoit la mise en place de 3 zones d’activités pastorales pour produire de l’aliment bétail local, transformer le lait et la viande et développer l’artisanat avec la création de points de vente des produits dans les villes de Tombouctou, Gao et Mopti.
Dans le cadre de la gouvernance du secteur de l’élevage, un travail est en cours sur la révision, voire création, du schéma régional de développement de l’élevage dans les régions de Tombouctou, Taoudéni et du Cercle de Bourem.
Enfin, pour améliorer la réponse aux crises climatiques, 12 sites sentinelles ont été constitués : ils relèvent l’état des pâturages et des points d’eau, les prix sur les marchés, la présence d’épidémies éventuelles etc. Ils alimentent ainsi le Système d’Alerte Précoce au niveau national. Ces informations permettent d’identifier au plus tôt les risques en termes de sécurité alimentaire et de pouvoir intervenir pour préserver les moyens d’existence des populations, constituées en grande majorité de familles d’éleveurs nomades. L’ensemble de ces actions contribue à l’amélioration de la sécurité alimentaire et réduit les taux de malnutrition infantile et des femmes enceintes et allaitantes.
Albarka entre dans le cadre du programme KEY, qui adopte une approche de développement intégré : accès aux services sociaux de base ; mise en place d’infrastructures économiques ; appui aux productions animales et végétales ; diversification et transformation des productions ; transfert monétaire pour les familles très pauvres combinée à la reconstitution de troupeaux de petits ruminants en zone nomade, etc.