Financé par l'AFD pour un montant de 62 700€
AVSF contribue à la formation des jeunes pour activer leur participation dans leurs organisations et la gestion politique locale afin d'influencer la défense de leurs territoires et des processus économiques plus durables, inclusifs et équitables.
Sur les 17,5 millions d'habitants que compte l'Équateur, on compte 1,5 million de jeunes âgés de 15 à 29 ans en milieu rural et 2,7 millions en milieu urbain.
Les jeunes ruraux ont actuellement un niveau d'éducation plus élevé (ouverture à l'innovation, plus grande proximité et utilisation des nouvelles technologies...), cependant, ils se trouvent dans une situation de plus grande vulnérabilité par rapport à leurs pairs urbains car ils ont moins accès à une éducation de qualité, l'analphabétisme atteint 5,7% au niveau national et touche 10,30% de la population rurale (CNII, 2015), 23% des élèves du secondaire abandonnent leurs études et 1‰ des étudiants qui obtiennent leur diplôme ne peuvent pas aller dans les centres d'enseignement supérieur et ont donc moins d'opportunités d'emploi. À l'âge adulte, seuls 26,7% des hommes et 16% des femmes ruraux ont un emploi adéquat, contre 49% des hommes et 44% des femmes urbains (INEC ; 2020).
En outre, les zones rurales sont touchées par l'expansion urbaine, l'extractivisme, les changements dans l'utilisation des terres, l'accaparement des terres (46,3 % des terres sont détenues par 0,68 % de la population), l'exploitation minière et pétrolière (37,5 % du territoire national et plus de 60 % des territoires des peuples et nationalités sont concédés pour ces activités), ce qui ouvre de nouvelles brèches, accroît les inégalités, expulse les jeunes du territoire, pollue l'eau, l'environnement,...
1. Déficience de l'offre d'enseignement technique ; 2. Faibles propositions productives associatives et peu ou pas de participation des jeunes et en particulier des femmes ; 3. Faibles propositions productives associatives et peu ou pas de participation des jeunes, en particulier des femmes. Peu ou pas d'implication des jeunes des territoires dans les activités d'organisation, de gestion des politiques locales et de plaidoyer pour la défense de leur territoire.
Le projet a permis d'aider 125 jeunes à bénéficier d'une meilleure éducation et d'un meilleur accompagnement aussi bien pédagogique qu'extra-académique.
L'UOCE et AVSF sont parvenus à un accord sur la coordination interinstitutionnelle, notamment de la mise en place du Baccalauréat Technique en Agroécologie dans la Ruta Escondida et dans d'autres zones importantes du projet. Les deux parties ont signé un accord pour l'accompagnement dans le renforcement de la proposition de formation alternative au bénéfice des jeunes ruraux dans la province d'Esmeraldas. Dans un second temps, il a fallu appuyer la stratégie de plaidoyer pour la consultation populaire sur l'interdiction de l'exploitation minière de Quito.
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