Agronomes et Vétérinaires sans Frontières participe aux fora de l’eau du 12 au 17 mars 2012 à Marseille.
L’ONG, qui agit dans les pays du Sud depuis près de 35 ans, y défend l’accès le droit des petits paysans à
accéder à l’eau, ressource indispensable pour assurer leur sécurité alimentaire.
Trouver des alternatives aux solutions standardisées pour les plus vulnérables
Le 6e Forum Mondial de l’Eau accueillera 25 000 participants venus de 180 pays pour partager leurs
expériences et trouver des solutions aux défis liés à l’accès et à la gestion de l’eau. Pour proposer d’autres
alternatives concrètes, la société civile organise le Forum Alternatif Mondial de l’Eau, du 14 au 17 mars à
Marseille.
AVSF en alliance avec plusieurs associations regroupées au sein de Coordination SUD demande aux Etats,
aux instances et financeurs internationaux de mettre de côté les solutions toutes faites. « L’eau est vitale
pour les petits paysans du Sud, rappelle Frédéric Apollin, Directeur des programmes d’AVSF. Sans Eau,
pas d’agriculture. » Il faut donc mettre au point des appuis qui soient adaptés aux contextes des pays du Sud
en suivant trois priorités :
Une expérience innovante et concluante sur l’eau en Equateur
L’Equateur vit un terrible paradoxe : ses ressources en eau sont abondantes et pourtant une majorité de la
population ne dispose pas d’un accès à l’eau pour produire. Sans cette précieuse ressource, les populations les
plus vulnérables ne peuvent pas cultiver la terre et se nourrir à leur faim. Depuis 25 ans, AVSF lutte aux
côtés des petits paysans pour ce droit à l’eau.
Pour témoigner de cette longue expérience de collaboration avec AVSF et de ses résultats positifs, AVSF fait
participer à ces forums Hugo Vinueza, Secrétaire général du syndicat des usagers de l'eau de Chimborazo en
Equateur, Interjuntas, qui représente plus de 30 000 familles, participera aux deux fora.
Contact presse présent aux forums de Marseille du 13 au 17 mars :
Frédéric Apollin, directeur des programmes d’AVSF : 06 72 11 31 48 – f.apollin@avsf.org
Des interviews d’Hugo Vinueza sont possibles sur place (traducteur prévu)