Contexte
La production de coca a augmenté dans la région tropicale de Cochabamba depuis les années 1970. Cette expansion a provoqué une forte déforestation, une érosion des sols et l’usage de produits agrochimiques. Elle a aussi accru les risques d’incendies, la biodiversité a diminué, avec une perte d’espèces animales et végétales. L’eau et les sols sont désormais pollués.



Quelles opportunités ?
Cependant, les conditions climatiques permettent la production d’une grande variété de produits qui contribuent à la sécurité alimentaire. Dans cette optique, le projet vise à renforcer les cultures alternatives, leur transformation et leur commercialisation. Il offre des avantages en termes de réduction de la dépendance à la culture de la coca. Notamment grâce à l’augmentation des revenus et de l’emploi dans ces autres secteurs, tout en contribuant à la durabilité environnementale et à la conservation des forêts.
Quelles alternatives ?
Il sera important de promouvoir la diversification productive par le biais de formations, d’investissements, d’une assistance technique et d’un accès aux marchés, dans le cadre d’une stratégie visant à renforcer quatre chaînes de valeur rentables et durables (apiculture, élevage durable, ananas et cœur de palmier) et au moins trois entreprises de transformation (produits laitiers, miel et aliments pour le bétail), à partir de la mise en œuvre d’une approche multi-acteurs.
Le projet accordera également une place centrale aux femmes et aux jeunes producteurs et productrices – acteurs clés des chaînes prioritaires dans la proposition – en leur offrant des opportunités significatives en matière de formation, de renforcement des capacités et de recherche-action, ainsi que dans le développement des chaînes de valeur, la planification concertée du territoire et la promotion des droits des peuples autochtones.
Le projet accordera également une place centrale aux femmes et aux jeunes producteurs et productrices. Des opportunités significatives leurs seront offertes en en matière de formation, de renforcement des capacités et de recherche-action, ainsi que dans le développement des chaînes de valeur et la planification concertée du territoire. Le projet promeut également les droits des peuples autochtones.