En Afrique subsaharienne, 83 % des personnes dépendent de la terre pour leurs moyens de subsistance. Hors, les deux tiers de ces terres sont gravement dégradés. La sécurité alimentaire et nutritionnelle des agriculteurs-ices et éleveurs-ses les plus vulnérables est ainsi mise en péril.
Pour relever ce défi, une approche ambitieuse, mais éprouvée et efficace est nécessaire. Elle consiste à intégrer des arbres dans les terres agricoles, les terres communales et les zones pastorales. Cela permettra d’accélérer la restauration des paysages dégradés en Afrique. L’agroforesterie a déjà été mise en œuvre avec succès pour inverser la dégradation des terres dans certains endroits en Afrique. L’enjeu actuel est de généraliser les pratiques pertinentes sur l’ensemble du continent.
Objectifs
- Favoriser l’adoption et le perfectionnement de pratiques de reverdissement diversifiées, adaptées et économiquement viables par 200 000 ménages de petits-es exploitants-es agricoles et pastoraux, tout en incitant des centaines de milliers d’autres ménages à suivre cet exemple grâce à un environnement politique favorable, une gouvernance locale efficace, l’autonomisation des femmes et des jeunes, ainsi qu’à travers le renforcement des connaissances et des investissements.
- Renforcer l’utilisation des données probantes sur la restauration par les petits-es exploitants-es agricoles, les éleveurs-ses, les gouvernements locaux et nationaux, la société civile et les partenaires du secteur privé, afin d’améliorer et d’adapter leurs processus de prise de décision.
- Favoriser le développement et le renforcement des entreprises rurales vertes axées sur la restauration, tout en promouvant des opportunités d’emploi inclusives et des chaînes de valeur durables basées sur les arbres, avec une attention particulière aux jeunes et aux femmes.