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Guatemala

Des organisations paysannes Q’eqchi’ et K’iché’ actives sur les marchés au Guatemala

Objectif(s) : Contribuer au maintien de l'agriculture paysanne et indigène dans les territoires d'intervention, afin de réduire à long terme les niveaux de pauvreté, offrir une alimentation diversifiée et des revenus plus équitables aux producteurs-rices, en tenant compte des défis environnementaux et en ouvrant des opportunités aux jeunes.

Dates du projet : 2024 - 2027

Nombre de bénéficiaires : 600 producteurs-rices

Lieu d'exécution : Départements d'Alta Verapaz et Totonicapán

Projet MIA (Marchés et Intensification Agroécologiques) : structurer des filières de produits agroécologiques et la diversification de marchés rémunérateurs locaux et internationaux, pour favoriser l’adaptation au changement climatique et le maintien de la biodiversité.

Le Guatemala connaît des niveaux élevés de pauvreté et d’importants flux migratoires. La pauvreté touche plus de 50 % de la population et 79 % de la population autochtone et rurale. L’agriculture à petite échelle est confrontée à des défis tels que l’accès limité à la terre, la migration des jeunes et les difficultés de participation des femmes. Le changement climatique et l’utilisation de pratiques agricoles non durables favorisent la perte des connaissances traditionnelles et la baisse de la production ; cependant, il existe des opportunités pour l’agriculture familiale.

Le projet contribue au maintien de l’agriculture paysanne et autochtone, ce qui, à long terme, permet de réduire les niveaux de pauvreté, d’offrir une alimentation diversifiée et des revenus plus équitables. Le tout grâce à des marchés locaux ou internationaux exigeant des produits de qualité qui favorisent une agriculture diversifiée, durable et ancestrale, ainsi que des connaissances innovantes face aux défis climatiques et l’ouverture de perspectives pour les jeunes et les femmes.

Le projet a un impact sur trois organisations d’agriculteurs-rices cultivant des légumes, du café, du cacao et des arachides. Les changements concernent le développement des capacités, la consolidation des services d’appui, le renforcement de la gouvernance, la traçabilité, l’inclusion, l’innovation agroécologique et l’accès aux marchés nationaux ou internationaux.

La théorie du changement du projet repose sur le choix de soutenir à la fois l’intensification et l’adoption de pratiques agroécologiques et la diversification des systèmes de production, ainsi que le renforcement des capacités commerciales et la diversification des marchés afin de contribuer à maintenir une agriculture paysanne créatrice de revenus et d’opportunités.

Résultats attendus

Pour y parvenir, les voies de changement définies font référence à sept résultats attendus :

  • Renforcement des connaissances et des capacités des producteurs-rices à innover et à s’adapter à l’intensification agroécologique
  • Services de soutien consolidés des partenaires pour l’intensification et la diversification de la production
  • Autres acteurs locaux informés et mobilisés soutenant les initiatives
  • Renforcement de la gouvernance, du fonctionnement interne et des systèmes de suivi des organisations de producteurs participantes
  • Consolidation des capacités des organisations en matière de gestion économique et de qualité.
  • Renforcement des capacités de planification, de collecte, de transformation et de commercialisation des produits sur les marchés locaux et nationaux
  • Soutien et renforcement des capacités des organisations pour la mise en place de leurs produits sur les marchés internationaux
Partenaires
  • Trois organisations paysannes : Les Semeurs : réseau Totonicapán Tikonejelab´ Ajchui´Miq´ina (Totonicapán) ; ASOKAPE : Association Civile de petits et moyens agriculteurs du Kapé (Chiquixji) ; APODIP : Association des Producteurs Organiques pour le Développement Intégral du Polochic
Financement

Agence française de développement (AFD) ; Fondation Lord Michelham of Hellingly

Défendre les droits des peuples indigènes à cultiver leurs terres et leur identité

Pour les peuples Q’eqchi’ et Ixil du Guatemala, la terre n’est pas qu’un simple moyen de production. Elle est le socle de leur identité, le fondement de leurs traditions agricoles et spirituelles et le garant de leur souveraineté alimentaire. Pourtant, ces terres ancestrales sont au cœur d’un conflit entre […]

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